Furieux remerciement

Pourquoi la fureur ?

Alors que tout y est calme, apaisé à Lamballe... Chaque année les furieux font bouillir un moment de partage, de lectures, où les discussions émergent à chaque coin de table. Enchaînent des tables rondes dans des bibliothèques, des temps d’échanges en prison, dans les écoles, lycées... partout où cela est possible.
Même en se baladant au bord de la mer pour y déguster des huîtres, on y refait le monde.

La fureur du noir.

Comme une rage, un enthousiasme contagieux. Le bruit et la fureur !

Lamballe, ce festival, c’est la convivialité, la douceur, les débats, la passion. La fureur ? Une folie douce ? Certainement pas.

C’est la passion du noir.

Et celle de l’obscurité, mais celle de comprendre la crise.

On ne broie pas on rage, ronge du noir, du mieux la capter, du mieux comprendre, écouter. Rien qu’à voir les enragés s’y précipiter, on ne peut qu’apprécier.

La fureur, c’est cette émotion qu’on ne contrôle pas, qui nous travaille.

Ces furieux, chaque année organise Noir sur la ville. La pulsion : celle de faire éclater les injustices, les maux, les incohérences.

La boule au fond des tripes.

Passionnés, lecteurs, passeurs, bons vivants

Les éclaireurs sont là, enragés, pardon furieux. À Lamballe, il y a longtemps qu’il ne fait plus noir ; à rallumer la flamme, ces furieux là, comptent bien lire, faire lire et expliquer ce qui fait mal...

Merci Noir sur la ville

Jérémy Bouquin