Les ultrareligieux ont pris le pouvoir à Jérusalem pour former le Grand Israël. Les Résistants, composés de laïcs juifs et arabes, se sont regroupés à Tel-Aviv pour vivre selon les préceptes des premiers kibboutzim. Signe de la division, un nouveau mur a fait son apparition, entre Jérusalem et Tel-Aviv cette fois. Un mur surveillé par des robots tueurs fournis par la Russie, le parrain du Grand Israël. Ils sont six à devoir franchir cette frontière au péril de leur vie : Haïm, un ultraorthodoxe en cavale ; Moussa et Malika, deux jeunes Palestiniens en exil ; Ana, la femme d’un religieux éprise de liberté ; Isaac, un conseiller du Premier ministre en proie au doute ; et Eli Bishara, un ex-commissaire de police à la recherche de son amour perdu. Tous n’y parviendront pas.
Alexandra Schwartzbrod est romancière, essayiste, spécialiste du Moyen Orient et directrice adjointe de la rédaction de Libération. Elle a reçu le Prix SNCF du polar en 2003 pour Balagan et le Grand prix de littérature policière en 2010 pour Adieu Jérusalem, deux romans qui composent, avec Les Lumières de Tel-Aviv, un cycle consacré à Israël.
Lucien, opéré pour une simple hernie, se réveille amputé de deux mètres d’intestins. La surprise n’est pas vraiment au goût d’Irène, sa fille, qui décide de punir de façon définitive le chirurgien zélé. C’est qu’Irène est très famille. En cavale, elle se réfugie dans un squat multiculturel et y retrouve tous ses compagnons de galère, des laissés pour compte, des boulons trop serrés qui ne demandent qu’à faire dérailler le rouleau compresseur du système. Ce petit monde s’engage bientôt dans une vengeance collective radicale. Assistantes sociales, psys, comme agents pôle emploi feraient bien de se mettre aux abris. Car c’est le système social entier que le gang d’Irène veut déboulonner.
Je suis née le 6 novembre 1960 à Toulouse, vers minuit. J’ai quitté assez tôt mes parents et le lycée, et additionné les petits boulots et la vache enragée pendant quelques années. Puis, avec mon compagnon de l’époque, nous avons passé le bac en candidats libres. Dans la foulée, j’ai eu le concours d’instit. Ma première fille est née en 84. Deux ans plus tard, je me suis séparée de son père, puis j’ai quitté Paris. J’ai exercé en Lozère, en Beauce, en Ardèche, et à peu près tout expérimenté, des remplacements en classes de perf’ aux classes uniques de montagne. J’ai refusé l’inspection pendant toute ma carrière. Avec mon nouveau compagnon, nous avons eu deux enfants, en 92 et 95.
J’ai toujours écrit, d’abord des contes et des poèmes dans l’enfance et à l’adolescence, puis des romans à partir de 30 ans. En 99, j’ai pris une retraite anticipée pour me consacrer à l’écriture, ce qui m’a permis de vouer une grande partie de mon temps à l’anarchisme. En 2002, mon premier roman noir a été accepté à la Série Noire, et depuis, si je ne vis pas de ma plume, du moins ma plume vit. Par ailleurs, j’ai toujours dessiné, et cette occupation, nettement plus clairsemée, a trouvé à s’exercer dans le champ politique qui m’est cher. J’écris aussi des articles de temps en temps.
Une mini résidence de rencontres est programmée avec Laurence sur le thème du Refuge en partenariat avec Adalea.
https://doublemarge.com/une-conversation-avec-laurence-biberfeld/
1884, aux confins des Cévennes. Une maison d’éducation surveillée ferme ses portes et des adolescents décharnés quittent le lieu sous le regard des paysans qui furent leurs geôliers. Quand, dix-sept ans plus tard, sur cette terre reculée et oubliée de tous, une succession d’événements étranges se produit, chacun se met d’abord à soupçonner son voisin. On s’accuse mutuellement du troupeau de chèvres décimé par la maladie, des meules de foin en feu, des morts qui bientôt s’égrènent… Jusqu’à cette rumeur, qui se répand comme une traînée de poudre : « Ce sont les enfants qui reviennent. »
Porté par une écriture hypnotique, le roman de Jean-Christophe Tixier, peinture implacable d’une communauté minée par les non-dits, donne à voir plus qu’il ne raconte l’horreur des bagnes pour enfants qui furent autant de taches de honte dans l’histoire des XIXe et XXe siècles.
Les règles du jeu de la peur sont simples. Chaque joueur a dix minutes pour effrayer les autres, le premier qui hurle perd la manche. Tim, Léa, Félix et Jade sont confiants, mais Maho les met K.-O. par surprise. Sa hantise à lui : le réchauffement climatique. Le lendemain, il se rend justement à une manifestation pour la défense de l’environnement. Au milieu de la foule, tandis qu’une action violente se prépare, la peur n’a plus rien d’un jeu d’enfant...
Après une filière scientifique, il se dirige vers l’économie, qu’il enseigne ensuite pendant vingt ans, dont seulement cinq à temps complet. En parallèle, il a travaillé dans l’insertion, dirigé un collège, créé des sites au tout début de l’aventure internet, élaboré des plaquettes publicitaires...
Il se consacre aujourd’hui entièrement à l’écriture.
Il est le créateur et responsable du salon polar Un Aller-Retour dans le Noir, qui invite chaque année à Pau, le premier week-end d’octobre, 25 auteurs français et étrangers.
Après la publication de plusieurs nouvelles, il fait paraître en 2010 son premier roman, "Dernière Station", grâce auquel il est lauréat du Grand prix VSD du polar 2010 - Prix des lecteurs.
Il écrit également de la littérature d’enfance et de jeunesse et obtient de nombreux prix avec "10 minutes à perdre" (2015).
Matthieu Fabas a tué parce qu’il voulait prouver qu’il était un homme. Un meurtre inutile, juste pour que son père arrête de le traiter comme un moins que rien. Verdict, 15 ans de prison. Le lendemain de sa libération, c’est le père de Matthieu qui est assassiné et le coupable semble tout désigné.
Pour l’inspecteur Cérisol et ses hommes (Brigade criminelle du SRPJ de Versailles), chargés de l’enquête, cela ne colle pas.
Ils vont devoir plonger dans l’histoire de ces deux hommes, père et fils, pour comprendre leur terrible relation.
Derrière cette intrigue policière, le roman nous parle des sommes de courage et de défis, de renoncements et de non-dits qui unissent un père et un fils cherchant tous deux à savoir ce que c’est qu’être un homme.
Un homme s’évade de prison. Et soudain un ado voit sa vie bouleversée.
Aussi loin que remonte la mémoire d’Étienne, ses parents et lui ont toujours été considérés comme des parias au village. Étienne n’a jamais pu participer aux matchs de foot, aux fêtes, avoir une bande de copains… Le plus difficile pour lui, c’est de ne pas connaître les raisons de cette mise à l’écart.
Bien sûr, il sait que ses parents ont milité au sein du Front de libération occitan, mais ils ont toujours défendu la tolérance et l’ouverture d’esprit. Le jour où un ancien membre du mouvement s’évade de prison, le père d’Étienne disparaît. Étienne n’a alors plus d’autre choix que de partir en quête de la vérité.
Benoît Séverac, né en 1966 à Versailles, est auteur de romans policiers et de nouvelles noires. Ses deux premiers romans adultes (Les Chevelues et Rendez-vous au 10 avril, Éditions TME) ont reçu de nombreux prix, et il rencontre un succès similaire en jeunesse avec Silence (« Rat Noir », 2011), Le garçon de l’intérieur (« Rat Noir », 2013), l’Homme-qui-dessine (2014), Little Sister (2016) et Une caravane en hiver (2018), tous cinq chez Syros.
En 2016 paraît Le chien arabe à la Manufacture de Livres, repris en poche par Pocket en 2017 sous le titre Trafics, suivi de 115 la même année.
En 2018, est paru Wazházhe (Éditions Le Passage), co-écrit avec Hervé Jubert, et une réédition de Rendez-vous au 10 avril aux Éditions Pocket, tous deux des romans noirs adultes.
Jean de Frécourt, homme d’affaires et ancien haut-fonctionnaire, est agressé par une bande d’hommes cagoulés dans son appartement des quais de l’Odet, à Quimper. Malmené, insulté et terrorisé, il est emmené de force dans le coffre d’une voiture pour une destination inconnue. On le jette dans un abri creusé dans la terre, sur une île des Glénan. Léanne dirige l’antenne finistérienne de la PJ de Rennes.
Chargée par sa direction d’une mission confidentielle, elle surveille à la fois un jeune geek et un certain Frécourt, impliqué dans deux sombres affaires politiques et de corruption, mais plus récemment dans des trafics d’armes et de drogue. Alors qu’elle décortique les zonzons, elle comprend qu’il a été enlevé mais que la famille n’a pas fait appel à la police pour payer la rançon....
Dans une vie précédente, il était commandant de la police nationale puis chef d’un groupe luttant contre le trafic de stupéfiant à Nice, Grenoble ou Versailles, Lyon…
Il a également été à plusieurs reprises en poste dans des ambassades, a représenté la police française au Liban, en Turquie, a été attaché de sécurité intérieure à Kaboul puis au Kazakhstan.
Il a publié en 2013 un livre témoignage "Des flics français à Kaboul" qui relate les quatre années qu’il a passées en Afghanistan et "Coke d’Azur" en 2014. Avec à chaque fois, cette volonté de mettre au grand jour la réalité brute de notre Histoire contemporaine.
En 2014, il publie son premier polar "Une terre pas si sainte". Avec son quatrième roman, "Mortels Trafics", publié en 2016, il est lauréat du prix du Quai des Orfèvres 2017.
Quel lien existe-il entre les éliminations ciblées des ennemis de l’Amérique par drone, la soif de vengeance d’un homme trahi par ses supérieurs et la nomination à la tête de la CIA par un clown mal peigné d’une nouvelle directrice sachant ce que torturer veut dire ? Une femme, apparemment. Lucy Chan, analyste à la CIA fraîchement promue officier, est confrontée au classique dilemme de la cause à défendre et des moyens à employer pour le faire.
Roman noir, roman d’espionnage et thriller politique tout à la fois, Total Labrador nous entraîne de la République du Congo à Bangkok, de la Virginie à l’Allemagne, sur les traces de quelques hommes qui tiennent les ficelles des manigances mondiales.
Jean-Hugues Oppel est un écrivain français, auteur de romans noirs.
Parallèlement à sa carrière de romancier et nouvelliste, Jean-Hugues Oppel s’est forgé une solide réputation d’auteur jeunesse, à partir de 1993, avec près d’une vingtaine de publications au Père Castor, chez Syros et chez Albin Michel.
Son œuvre, bien que difficile à classer, se caractérise par un jeu sur les poncifs du genre policier. L’ensemble de l’œuvre ne saurait toutefois être enfermé dans des définitions et des carcans. Le ton change radicalement de roman en roman. Ses écrits se placent donc résolument sous le sceau d’un univers mental protéiforme. Grand amateur de cinéma, de cigares, de motos, de chats et de rousses, on en retrouve dans ses récits.